L’art du silence en communication.
Le problème c’est qu’il n’est pas possible de se débarrasser du silence dans la communication, mais vous pouvez apprendre à le comprendre.

Intro
Connaissez vous cette fameuse technique de communication : L’art du silence ?
Le problème c’est qu’il n’est pas possible de se débarrasser des silences, car ils font partie de vous, c’est votre cerveau qui les crée et ce, de manière parfois totalement inconsciente.
Du coup, je ne vais pas vous apprendre à vous en débarrasser, mais plutôt à le comprendre. Il s’agit-là de lier la pensée à la parole.
Et s’il existait une solution ?
Dans cet article, j’ai donc décidé de parler de cette fameuse technique de communication qui est le silence.
Bonne lecture !
PS : J’attends votre avis avec impatience ! D’ailleurs, connaissez vous la technique du silence en communication ?
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Au programme du jour :
- Le silence rapide.
- Le silence lent.
- Le silence interactif.
- Résumé.
- Aller plus loin.
Technique de communication : L’art du silence.
Le silence rapide.
C’est totalement humain de bégayer, mais comment cela se produit-il ?
Je ne vous parle pas ici des personnes qui souffrent de troubles du bégaiement, car c’est une autre histoire, mais plutôt de ce petit moment, anodin, de bégaiement qui peut vous arriver n’importe où et n’importe quand.
Il s’agit en fait d’une sorte de temps de latence entre votre parole et votre cerveau, comme si quelque chose bloquait la connexion entre les deux. Comme une connexion saccadée.
Celui-ci est souvent lié à : L’hésitation. Le manque de préparation de votre sujet. Un élément soudain qui vient vous perturber.
Au niveau de l’hésitation, c’est que dans une majorité des cas, vous n’êtes pas sûr de vous, de ce que vous dites.
En fait, vous réfléchissez au sujet en même temps que vous parlez. Forcément, cela embrouille votre cerveau qui ne sait pas s’il doit réfléchir profondément ou bien parler. Par exemple, vous pensiez avoir compris la question et en réfléchissant, vous n’avez pas du tout compris votre interlocuteur, vous avez donc un moment de latence, car votre cerveau doit formuler toute votre réponse.
D’un autre côté, il peut s’agir d’un manque de préparation de votre sujet.
Si on reprend l’exemple de l’oral, on peut incontestablement dire que la partie questions-réponses est terrible. Si vous maîtrisez le sujet de la question qui vous est posée, vous allez dérouler votre réponse sans aucun souci, mais si ce n’est pas le cas, aïe… Votre cerveau va partir dans tous les sens à la recherche de votre réponse, le stress va monter et la peur de ne pas avoir la réponse risque de surgir à tout moment.
À l’inverse, il se peut qu’un élément soudain vienne vous perturber et faire disjoncter votre cerveau.
Imaginons que vous soyez avec des amis à la plage, vous discutez de tout et de rien en buvant une bière, quand soudain, vous voyez un dauphin sauter hors de l’eau. Vous êtes tellement subjugué par la beauté de ce moment que vous oubliez totalement votre discussion. L’avantage ici, c’est que vous n’êtes probablement pas le seul dans ce cas.
Mon conseil est donc de comprendre ces trois « symptômes » du silence rapide, afin de savoir ce qu’il se passe réellement quand cela vous arrive et ainsi pouvoir reprendre le contrôle rapidement.
Si le sujet vous intéresse, je vous invite à lire notre article sur comment mieux communiquer.
Découvrez mon livre : "Vous ne savez pas communiquer !" (Et recevez un extrait gratuit).
Le silence lent.
Avouez-le ou non, il nous arrive tous d’avoir des absences. Il ne s’agit pas ici d’un moment de latence non, mais d’un moment d’absence total.
Et c’est tout à fait normal, certains appellent ça « être dans leurs pensées ». Vous êtes tellement concentré sur un souvenir que vous en oubliez tout le reste.
À savoir que le cerveau n’est pas aussi bien rangé qu’une étagère. Vous n’avez pas un tableau mental organisé par ordre chronologique. Loin de là…
Cela se produit souvent parce que : Une image, un texte ou encore une sensation vous a fait penser à ce souvenir. Vous avez mal vécu quelque chose et il revient vous hanter.
Dans le premier cas, vous êtes assis là, sur le banc d’un parc à lire votre livre préféré (le mien j’espère ah ! ah !) lorsque vous lisez : « Lorsque j’étais en voyage en Italie »
Vous stoppez votre lecture et vous repensez à votre dernier voyage en Italie justement, les gondoles à Venise, les bons restaurants, l’hôtel, etc. Vous rêvez tout simplement, vous vous souvenez de ce bon souvenir et vous avez une grande envie de repartir.
Le second cas, beaucoup moins drôle : vous êtes là, à regarder la télévision seul sur votre canapé.
Quand un souvenir triste vient vous hanter. Malheureusement, cela veut dire que ce souvenir n’a pas été résolu, vous n’avez pas fait le deuil de ce souvenir et il revient vous hanter comme un fantôme. La seule solution ici, est de vous protéger et de régler le problème lié à ce souvenir.
Cela m’arrive parfois de partir à la dérive quand je sors de mon appartement. Le problème, c’est qu’une fois dehors, je me dis : « Mais attends, tu as bien fermé la porte ? Tu es sûr qu’il n’y a rien qui traîne ? Parce que sinon, le lapin va s’en occuper ».
En soi, partir à la dérive n’est pas quelque chose de grave, bien au contraire, mais attention à reprendre rapidement le contrôle si c’est à un moment important ou à un moment qui vous dérange.
Le silence interactif.
Tout le monde se regarde dans le blanc des yeux, et personne n’ose prendre la parole. Pire que ça, certains se cachent derrière leur téléphone ou une autre pseudo-occupation, un peu comme pour dire : « Tout le monde sauf moi. »
Ce silence-là, contrairement aux deux autres, c’est vous qui le contrôlez. Il s’agit ici d’une
prise de décision.
Il peut se caractériser de deux façons : Quand il faut prendre la parole. Quand il faut se taire.
Parfois, vous avez l’impression que ça n’avance pas, que personne ne comprend le sujet et que la tension monte.
Comme le sujet n’est pas compris, les interrogations arrivent et vous sentez le clash arriver. Votre décision ici est de prendre la parole, le leadership de la discussion, et de réexpliquer aux autres la solution et de jouer un peu l’arbitre.
À l’inverse, la prise de décision peut être de se taire. Vous savez, une personne vient de vous contredire et ce, de façon malveillante, avec de la méchanceté gratuite.
Vous avez envie de lui sauter dessus et de le rouer de coups ou a minima, de l’insulter. Sauf que vous êtes plus malin que lui, vous ne répondez pas, vous ne vous en préoccupez pas.
De toute façon, s’énerver risque d’empirer la situation. Pire que ça, vous n’avez pas à vous en préoccuper, cela n’est pas vrai et vous énerver donnerait raison à votre interlocuteur.
D’ailleurs, l’interlocuteur se fait mal à lui-même, car s’il a besoin d’être malveillant avec vous pour se sentir mieux, c’est que quelque chose ne tourne vraiment pas rond chez lui.
Pour résumer :

Conclusion
Bonus.
Je vous remercie d’avoir pris le temps de lire cet article et j’espère que celui-ci va vous aider.
Afin d’aller plus loin sur le sujet, je vous propose de récupérer gratuitement un extrait de mon livre : « Vous ne savez pas communiquer ! »
Résumé.
Pour finir, je pense sincèrement que le silence est votre meilleur allié dans de nombreux cas.
Il est d’ailleurs très important de savoir quand il faut prendre la parole ou alors quand il faut se taire.
Vous pouvez aller plus loin en découvrant la définition du silence.
PS : J’attends votre avis avec impatience ! D’ailleurs, connaissez vous la technique du silence en communication ?
Technique de communication : L’art du silence.
- Le silence rapide.
- Le silence lent.
- Le silence interactif.
Aller plus loin.
Je vous remercie d’avoir lu cet article jusqu’au bout.
De mon côté, je vous propose deux choses :
- Me faire un retour en m’envoyant un e-mail, en commentant ou en m’envoyant un message privé sur les réseaux-sociaux.
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